Extrait de la lettre de Laurence Freeman OSB dans le Bulletin trimestriel de la communauté française, juin 2008 n°2, p. 2-3.
La prière est personnelle et non individualiste. Autrement dit, il s’agit d’autre chose que de graviter autour de nos soucis égocentriques. Il s’agit de sortir de cette orbite et de faire du centre vrai et universel de la réalité le noyau conscient de notre univers personnel. De sorte que la prière acquiert un sens de plus en plus universaliste à mesure que nos préoccupations et problèmes se trouvent reconfigurés dans un réseau de relations maintenu par la compassion et la sagesse, les forces mêmes de l’âme qui nous élèvent des sous-sols de l’ego au toit de l’âme où nous voyons les étoiles.
Après la méditation
Souvenir d’un haïku.
La nuit dernière, ma petite cabane
a brûlé jusqu’au sol.
Ce soir, je vois la lune.