Père John Main OSB, « Religious Love », The Way of Unknowing (New York : Crossroad, 1990), pp. 115-116.
En ouvrant notre cœur à l’amour, au niveau le plus profond et le plus silencieux de notre être, nous ne rejetons ni les connaissances ni les valeurs ou les relations humaines. Au contraire, tous ces points s’éclairent, car nous les voyons sous un jour nouveau et transcendant. Nous les considérons dans une nouvelle lumière. Ce qu’il y a d’extraordinaire dans le message chrétien, c’est que cette lumière n’est pas moindre que la lumière du Christ, la lumière qui est le Christ. Pour entrer dans cette lumière, chacun de nous est appelé à connaître à partir de son expérience personnelle… appelé à découvrir que la lumière du Christ brille dans notre cœur et que la première tâche de notre vie est de nous ouvrir à cette lumière, de nous y baigner, d’y trouver notre plénitude et ainsi de tout voir dans cette lumière. […] La méditation est notre parcours vers cette lumière.
Après la méditation
Diane Ackerman, « School Prayer » dans I Praise my destroyer (New York : Vintage, 2000, édition Kindle), p.3.
Au nom du point du jour
et des paupières du matin
et de la lune voyageuse
et de la nuit lorsqu’elle se retire,
Je jure que je ne déshonorerai pas
mon âme par de la haine,
mais que je m’offrirai humblement
comme gardienne de la nature,
comme soignante de la misère,
comme messagère de la merveille,
comme architecte de la paix.
Au nom du soleil et de ses miroirs
et du jour qui l’étreint
et des voiles de nuages étirés dessus
et du plus fort de la nuit
et de l’homme et de la femme
et des plantes qui font éclater les graines
et des saisons suprêmes
de la luciole et de la pomme,
J’honorerai toute vie
– où que ce soit et sous toute forme
où elle demeure – sur ma maison la Terre
et dans les manoirs des étoiles.